Une Equipe du « Service évangélique des malades » est en train de se mettre en place.
L’objectif est de visiter régulièrement des malades, de leur apporter du réconfort humain et spirituel et, aussi, l’eucharistie : normalement, chaque semaine.
Le curé visite les malades. Il peut aussi célébrer le sacrement de l’Onction des malades et donner le sacrement de réconciliation.
Visiter les malades, apporter l’Eucharistie (édito de la feuille paroissiale 117 du 1er au 8 décembre)
Plusieurs personnes, ici à Courthézon, portent régulièrement la communion à des personnes malades ou qui ne peuvent plus venir à la messe. C’est un ministère discret, mais un ministère important. Et c’est un « ministère », un très authentique service d’Eglise.
Nous ne célébrons jamais l’Eucharistie en fermant les portes à double tour ! Toujours l’eucharistie est ouverte. Il n’y a pas d’eucharistie réservée, close. Même une célébration en petit groupe - par exemple, une équipe Notre-Dame - est célébrée comme « sacrifice de toute l’Eglise ». Toute assemblée chrétienne est ouverte sur l’universel, toute assemblée chrétienne est « catholique ». Et, ainsi, elle ne se limite jamais à ceux qui sont présents
Nous sommes l’Eglise catholique de Courthézon. Quand nous célébrons, nous célébrons en communion avec nos frères. Parmi eux, certains n’ont pas fait volontairement la démarche de venir à la messe : nous prions pour eux et avec eux. Mais, il y a, aussi, ceux qui n’ont pas pu venir et particulièrement les malades et les personnes âgées. Si nous les oublions, si nous faisons comme s’ils n’existaient pas, notre eucharistie en sera gravement affectée. Comment partager le Pain de manière authentique dans l’église si nous ne le portons pas à nos frères hors de l’église ? Imaginez qu’on dise à un malade : « Tu ne peux plus aller à la boulangerie ? Eh bien, tu ne mangeras plus de pain ! » Et nous nous dirions à la personne malade : « Tu ne peux plus venir à l’église ? Eh bien, l’eucharistie, c’est fini pour toi ! »
Il nous faut être persuadés de cette certitude : l’eucharistie est la nourriture du chrétien. Il peut lui arriver de jeûner, mais on ne peut pas l’en priver indéfiniment. Et si nous sommes persuadés de cela pour nous-mêmes, nous vivrons la fraternité chrétienne en apportant l’eucharistie aux autres et d’abord, tout naturellement, à nos proches : une femme à son mari, un mari à sa femme. Mais, il nous faut être pratiques. Il nous faut une organisation. Dans cette perspective, nous relançons l’équipe des visiteurs de malades. Il y aura, avant Noël, une réunion des personnes qui déjà, comme je l’ai dit au début de cet éditorial, portent la communion. Nous échangerons et nous prendrons des décisions. Je ferai donc, bientôt écho à cette réunion, mais d’ores et déjà toutes les personnes qui se sentent concernées peuvent venir m’en parler.