Onction des malades

5 juin 2018
  • L’onction des malades était devenue l’extrême onction. Dans l’Antiquité, c’était déjà arrivé au sacrement de Réconciliation et au baptême. L’empereur Constantin a reçu le baptême sur son lit de mort, mais en cela il n’était pas une exception. Un bon nombre de chrétiens, qui avaient été faits catéchumènes tout jeunes, recevaient ainsi le «  sacrement du salut  ». On parlait de baptême «  clinique  »  ; «  klinos  » en grec veut dire «  lit  ». Mais, ce sont là des déviations. S’il est un sacrement à recevoir à l’approche de la mort, c’est l’eucharistie, qui est le «  viatique  » pour la vie éternelle.
  • Fort heureusement, l’onction des malades a retrouvé sa signification originelle. Elle a sens pour les personnes qui vivent une étape grave dans la détérioration de leur santé. Il n’est pas nécessaire qu’il y ait menace de mort, mais, il convient que la maladie soit une réalité. C’est ainsi qu’il peut être opportun de recevoir l’onction avant ou après une opération chirurgicale.
  • Le plus souvent l’onction est reçue à la maison ou en maison de retraite. Mais, il est bon que chaque année la Paroisse célèbre ce sacrement au cours de l’eucharistie dominicale. Cela signifie d’abord qu’elle n’est pas réservée aux personnes sur leur lit de mort. Mais, surtout, cela donne à la communauté d’exprimer son soutien aux personnes malades.