Lundi 2 novembre : Confinement - jour 1

2 novembre 2020

Au lendemain de la fête de tous les saints, nous prions pour tous les morts. C’est le seul jour de l’année où le lectionnaire n’est pas prescriptif. Les lectures sont au choix. J’ai choisi un passage du livre de la Sagesse et le psaume 26.

Lecture du livre de la Sagesse.

Le passage évoque la persécution subie par le juste. Leur « départ » est apparue comme un malheur et c’en était un ! Mais « de grands bienfaits les attendent ». Nous pouvons penser aux victimes de Nice.

Les âmes des justes sont dans la main de Dieu ; aucun tourment n’a de prise sur eux. Aux yeux de l’insensé, ils ont paru mourir ; leur départ est compris comme un malheur, et leur éloignement, comme une fin : mais ils sont dans la paix. Au regard des hommes, ils ont subi un châtiment, mais l’espérance de l’immortalité les comblait. Après de faibles peines, de grands bienfaits les attendent, car Dieu les a mis à l’épreuve et trouvés dignes de lui. Comme l’or au creuset, il les a éprouvés ; comme une offrande parfaite, il les accueille. Au temps de sa visite, ils resplendiront : comme l’étincelle qui court sur la paille, ils avancent. Ils jugeront les nations, ils auront pouvoir sur les peuples, et le Seigneur régnera sur eux pour les siècles. Qui met en lui sa foi comprendra la vérité ; ceux qui sont fidèles resteront, dans l’amour, près de lui. Pour ses amis, grâce et miséricorde : il visitera ses élus. – Parole du Seigneur.

Après la lecture, on prie avec le psaume. Aujourd’hui, le psaume 26.

J’en suis sûr, je verrai les bontés du Seigneur sur la terre des vivants.

Le Seigneur est ma lumière et mon salut ; de qui aurais-je crainte ?
Le Seigneur est le rempart de ma vie ; devant qui tremblerais-je ?

J’ai demandé une chose au Seigneur, la seule que je cherche :
habiter la maison du Seigneur tous les jours de ma vie,
pour admirer le Seigneur dans sa beauté et m’attacher à son temple.

Écoute, Seigneur, je t’appelle ! Pitié ! Réponds-moi !
Mon cœur m’a redit ta parole : « Cherchez ma face. »

C’est ta face, Seigneur, que je cherche : ne me cache pas ta face.

Mais j’en suis sûr, je verrai les bontés du Seigneur sur la terre des vivants.

« Espère le Seigneur, sois fort et prends courage ; espère le Seigneur. »