Pour le premier Nicodème, la salle à manger du presbytère était remplie.
Il y a eu le temps de l’accueil et de l’apéritif, puis nous nous sommes assis pour un exposé sur la Bible. Quelques repères généraux ont été donnés, mais l’enseignement s’est concentré sur la lecture du premier chapitre de la Genèse, le récit de la création en six jours. On a montré combien ce texte est construit et maîtrisé. Certes, il ne raconte pas les «  événements  » des commencements de l’univers, de la vie ou de l’homme - cela c’est la science moderne qui le fait, mais il est porteur d’une sagesse dont nous avons à faire, aujourd’hui, notre profit. Ensuite, pendant le repas, l’échange a porté sur plusieurs questions, en particulier la question lancinante du mal.
Sans doute, Dieu ne veut pas le mal, mais dans quelle mesure peut-on dire qu’il le «  permet  »  ? Permission ne vaut-il pas compromission  ?
Dieu peut-il se compromettre avec le mal  ? Personnellement je préfère explorer l’idée que le mal se fait malgré Dieu, «  à son corps défendant  ». Mais, cela implique une compréhension renouvelée de la «  toute-puissance  » et de la lutte de Dieu contre le mal. De sa vulnérabilité aussi.
Le repas était excellent : une daube préparée par Liliane Morel  ! Et nous avons fait manger aussi les enfants. Ils ont mangé dans le salon au rez-de-chaussée, puis ils sont montés à l’étage pour une vidéo. L’ambiance était excellente. Ca a été une très bonne soirée  ! C’est plein d’espoir pour la suite, qui sera sur Jésus, le vendredi 9 novembre, à 19h30, au presbytère.