Cette année nous lirons l’évangile selon saint Jean.
La formule est bien définie : tous les mercredis à la maison paroissiale de 18h à 19h.
Bien entendu, le nombre et l’identité des personnes variera à chaque rencontre, mais cette régularité (il y aura cependant des exemptions) permettra une découverte en profondeur de ce texte majeur du Nouveau Testament.
Jusqu’à l’interruption de Toussaint, nous avons bien avancé. Mais, je vois bien que ce n’est pas facile et qu’il me faut être plus pédagogique - ce qui n’empêchera pas la nécessité d’un effort pour tous. Mais, au terme, le gain sera considérable.
Nous avons commencé par situer l’auteur. L’évangile lui-même le désigne comme le disciple « bien-aimé ». Il n’est pas Jean, le frère de Jacques, le cadet des fils de Zébédée. Il n’est pas un pécheur galiléen ! Il est un notable de Jérusalem, proche des grands prêtres. C’est chez lui que Jésus vit son dernier repas et c’est chez lui qu’il accueillera la mère de Jésus. Il fondera une communauté, ce que les exégètes appellent « la communauté johannique », qu’il installera à Ephèse. Dans les dernières années de sa vie, il a entrepris la rédaction d’un évangile, qu’il travaillera inlassablement et qu’il laissera inachevé. C’est son secrétaire qui publiera le texte en y ajoutant le chapitre 21. Ajoutons qu’il n’y a pas de raison de mettre en doute qu’il portait le nom de Jean - un nom très commun à cette époque. Nous avons, ensuite, abordé la question, complexe, de la structure de l’évangile et du processus de rédaction du texte. Ce sont ces aspects-là qui ont été les plus difficiles. Mais, peu à peu, je pense que ce sera assimilé.
Et nous avons entrepris la lecture ! Il y a eu des temps forts : la lecture du Prologue et de la « semaine inaugurale » conclue par les noces de Cana. Nous sommes passés assez vite sur la Purification du Temple, l’entretien avec Nicodème et le second témoignage de Jean-Baptiste. En revanche, nous avons pris le temps de lire le texte majeur de la rencontre avec la samaritaine.
La dernière rencontre a été consacrée à la lecture de textes moins importants : le second signe de Cana, la multiplication des pains et la marche sur la mer. A la prochaine rencontre (le 13 novembre) nous lirons un texte majeur : l’enseignement de Jésus dans la synagogue de Capharnaüm. Ensuite, nous entrerons dans les « controverses » à Jérusalem. Mais, nous marcherons à notre rythme sans vouloir tenir un agenda, en fait, impossible à respecter.
J’invite chacun - y compris ceux qui ne sont pas venus à ces rencontres - à relire, posément, sans se presser, mais sans faire d’exégèse non plus ! les chapitres 1, 2, 3, 4 et 6. Ce genre de lecture de l’évangile est très fructueux. N’hésitez pas à demander les textes. Ils vous seront transmis imprimés ou envoyés par mail.
Père Régis Doumas