Edito du père Doumas

15 décembre 2021

Editorial : deux-centième numéro !

Je rédige le deux-centième éditorial depuis que je suis ici. Le temps passe ! Inévitablement certains sont plus marquants que d’autres. Mais dans mon esprit l’éditorial de la feuille paroissiale est un instrument d’animation pastorale. Il donne la possibilité d’informer et d’expliquer. Souvent j’ai parlé du Conseil pastoral ou du Conseil économique, j’ai parlé de la catéchèse ou de l’aumônerie, j’ai établi des bilans ou exposé des projets.

Une caractéristique de cette feuille paroissiale est la formation liturgique. C’est un point, à mon sens, très important. Il m’est arrivé de le faire au cours de la messe pour le Credo ou la Prière eucharistique, mais on ne peut pas le faire trop souvent. Deux ou trois fois dans l’année au maximum. Alors que la feuille paroissiale, s’il n’y a pas d’information particulière, et c’est assez souvent le cas, s’y prête parfaitement. C’est, en fait, pour la première fois, dans mon expérience de curé, que j’ai les moyens de faire cette formation. A Orange, par exemple, le nombre des activités pastorales m’a toujours empêché de le faire. Et du coup j’en profite. Plus exactement j’essaye de vous en faire profiter.

La conviction est très simple : on ne vit bien que ce que l’on comprend. Or la liturgie est pleine de détails qui ont leur raison d’être, mais qui ne sont pas toujours évidents et qui donc ont besoin d’explication. Par exemple, récemment, j’ai réexpliqué le sens du geste de l’offertoire. Le pain et le vin sont des dons de l’assemblée. C’est pourquoi il y a une table devant le chœur ; elle pourrait être au fond de l’église, mais cela permet d’associer les dons que sont le pain et le vin à la quête. Lorsque la personne prend le pain et le vin pour les porter au célébrant, il les montre à l’assemblée, il lui rappelle ainsi que c’est elle qui présente ces dons. Bien sûr, il ne faut pas que le geste se prolonge, il en devient ridicule et perd son sens, mais bref il a sa pleine signification. N’hésitez pas à me faire des observations sur l’éditorial comme sur l’homélie !