Edito du père Doumas 11 juillet 2021

12 juillet 2021

Edito : Notre nouvel évêque.

Le Père François Fonlupt prend « possession » aujourd’hui de sa cathédrale, Notre-Dame des doms, et devient ainsi « archevêque » d’Avignon. Avec Hubert Egon, je représenterai notre paroisse de Courthézon. C’est en septembre que le diocèse tout entier sera invité.

Les diocèses ne sont pas à l’Eglise ce que sont les départements à la France. Un département n’est pas la France, mais un morceau de la France, un diocèse est l’Eglise. Car, l’Eglise catholique est la communion que forment toutes les églises du monde, unies à l’Eglise de Rome, à son évêque, le Pape. C’est ainsi que tout ce qu’est l’Eglise existe dans une Eglise particulière. C’est ce qui est signifié lorsque l’on dit que l’évêque est un « successeur des apôtres ».

Un jour on avait demandé au cardinal Etchegaray, archevêque de Marseille : « Le Pape est le successeur de Pierre, de quel apôtre êtes-vous le successeur ? » Il avait répondu : « De tous ». Belle réponse !

A l’évêque est associé un « presbytérium », l’ensemble des prêtres, qui forment un corps. S’ajoutent à ce corps les diacres, directement rattachés à l’évêque. Episcopat, presbytérat et diaconat sont les trois « degrés » du sacrement de l’ordre.

Les communautés locales, les paroisses, sont des « portions » du Peuple de Dieu, confiées par l’évêque à un prêtre, qui est ainsi « curé ». Le droit de l’église, le « droit canon », précise les obligations de chacun. Mais, dans la vie concrète, bien des choses doivent être ajustées.

C’est une préoccupation permanente pour moi. Je suis convaincu que le droit de l’Eglise doit être réformé en profondeur. Car, rien n’est défini sur la base, pourtant évidente, que les curés passent et que les paroissiens restent. Les communautés ont leur existence propre, mais cela est très mal défini. J’espère que nous aurons l’occasion d’entrer dans cette réflexion. L’arrivée d’un nouvel évêque en est l’occasion idéale.