Le Carême à Courthézon : programme et efforts

18 février 2020

LE CARÊME A COURTHEZON

Il y a aura, en introduction, la célébration des cendres. Ce sera le mercredi 26 février, à 18h30. On continuera la pratique des cendres jetées à terre, initiées depuis deux ans et qui convient à tous.


Puis, nous aurons les vendredis de carême. Toutes ces rencontres se font à 18h30, à l’église.

Les trois premiers vendredis (6 mars, 13 mars et 20 mars), nous lirons le récit de la Passion dans l’évangile de saint Jean. Dans la suite des mercredis, où nous l’avons lu jusqu’à la fin du chapitre 17, je commenterai les textes. Le but est de nous préparer à une lecture plus attentive et fructueuse de la Passion le vendredi saint. Le premier vendredi, en raison de la brièveté des textes, nous aurons, dans la suite du commentaire, une adoration eucharistique, qui se prolongera jusqu’à 20h.

Le quatrième vendredi (27 mars), nous aurons une soirée consacrée au Burkina Faso. Le Père Abraham Zerbo et le Père Gabriel en sont originaires et ce pays traverse de très graves difficultés, dues au terrorisme islamiste. On mêlera informations et prière. On espère avoir la possibilité d’un contact direct avec le Père Abraham. Tous les dons de carême lui seront adressés. Il faut utiliser l’enveloppe à son nom.

Le dernier vendredi de carême, le vendredi avant Rameaux (3 avril), nous aurons une célébration communautaire de la Réconciliation suivie du bol de riz dans la sacristie.


Deux « efforts » particuliers sont, par ailleurs, proposés.

A chaque sortie de célébration, les samedis et dimanches, vous puiserez dans une corbeille un petit papier sur lequel sera inscrit le nom d’une personne de la Paroisse. Vous prierez pour elle tout au long de la semaine. Je propose trois Je vous salue, Marie chaque jour, mais, bien sûr, ça peut prendre une autre forme.
Même si c’est peu probable il est possible que vous tiriez votre propre nom. Dans ce cas, vous priez pour vous. Si c’est quelqu’un que vous connaissez - ce peut être votre conjoint ou un de vos enfants, ou bien un très proche, ou quelqu’un de moins proche, - si c’est quelqu’un que vous connaissez, le samedi ou le dimanche suivant, à la sortie de la messe, vous l’abordez en lui disant que vous avez prié pour lui, ou pour elle, et vous faites la conversation. Vous demandez des nouvelles et vous en donnez. Si c’est quelqu’un que vous ne connaissez pas, ou très peu, seulement de vue, vous priez aussi ! Et le samedi ou le dimanche vous vous renseignez pour savoir qui c’est et vous allez faire connaissance.
Cette pratique sera très heureuse pour notre communauté. Et, probablement, nous la continuerons bien au-delà du carême. Mais le carême permettra de la mettre en place.


Le deuxième « effort », en référence au jeûne, concerne l’écologie. Le carême est l’occasion de changer de comportement - de nous « convertir » dans ce domaine tout particulièrement.
D’abord la nourriture. Faire l’effort d’une nourriture saine et maîtrisée. Il faut éviter le gaspillage, qui a des proportions énormes dans notre société. En fait, pour ne pas jeter, il faut savoir acheter et consommer. Il faut savoir, aussi, conserver.
Il faut limiter la consommation de viande et de charcuterie et favoriser la consommation de fruits et de légumes. Il faut éviter la cuisine grasse, lourde, trop abondante. A la fin du carême, nous devrions être en meilleure santé ! Ce n’est pas du tout contradictoire avec l’effort du jeûne. Bien au contraire. Prendre soin de son corps est une exigence qui vient du Créateur.
Mais, il nous faut être attentifs aussi à notre consommation d’électricité. Combien de fois on laisse éclairées des pièces dont nous sommes absents ! On laisse aussi tourner des appareils sans aucune utilité. Par exemple, l’ordinateur. Attention aux plaques chauffantes et aux fours, micro-ondes ou autres. Le temps va se radoucir. Vérifions comment nous allons diminuer et interrompre notre chauffage.
Il faut être attentifs, aussi, à notre consommation d’eau. Il y a des manières de faire la vaisselle ou de se doucher qui sont sur-consommatrices. Arrosons nos plantes, mais comme il convient !
Enfin, il y a la gestion de nos poubelles. Tout n’est pas parfait dans l’organisation du tri et dans la gestion de ce qui est récupéré. Mais, par-delà l’effort d’information que nous pouvons faire, il y a l’effort du tri, chez nous, que nous devons faire. C’est quelque chose de vraiment important. Tout simplement parce que le tri permet le recyclage. Je pense, en particulier, au papier et au verre.
Voilà ! On pourrait allonger la liste. A vous de le faire. Mais, soyons certains qu’avoir le souci de l’écologie n’est pas étranger au carême. Bien au contraire. En particulier parce que l’urgence climatique exige des changements de comportements et qu’en christianisme, on parle de conversion. Au moment des cendres, on dit : « Convertissez-vous ! »