Confinement : jour 8

9 novembre 2020

Lundi 9 novembre. Confinement jour 8.

Lire l’Évangile.

Nous commémorons aujourd’hui la dédicace de la basilique du Latran, la cathédrale du Pape. En effet, après son entrée victorieuse dans Rome, en octobre 312, Constantin a donné les palais et les jardins « laterani » à l’évêque de Rome et on a construit une basilique à cet endroit, qui est devenue la cathédrale de la Ville. Pendant des siècles, le Pape a résidé là. Ce n’est qu’au retour d’Avignon que les papes se sont installés au Vatican, au lieu de la tombe de Pierre. L’évangile de ce jour montre Jésus « purifiant » le Temple de Jérusalem. Nous disons dans le Credo que l’Eglise est sainte, mais toujours elle est à purifier. Prions humblement le Seigneur, qu’il pardonne les péchés de son Eglise.

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean (2, 13-22).

Comme la Pâque juive était proche, Jésus monta à Jérusalem. Dans le Temple, il trouva installés les marchands de bœufs, de brebis et de colombes, et les changeurs. Il fit un fouet avec des cordes, et les chassa tous du Temple, ainsi que les brebis et les bœufs ; il jeta par terre la monnaie des changeurs, renversa leurs comptoirs, et dit aux marchands de colombes : « Enlevez cela d’ici. Cessez de faire de la maison de mon Père une maison de commerce. » Ses disciples se rappelèrent qu’il est écrit : L’amour de ta maison fera mon tourment. Des Juifs l’interpellèrent : « Quel signe peux-tu nous donner pour agir ainsi ? » Jésus leur répondit : « Détruisez ce sanctuaire, et en trois jours je le relèverai. » Les Juifs lui répliquèrent : « Il a fallu quarante-six ans pour bâtir ce sanctuaire, et toi, en trois jours tu le relèverais ! » Mais lui parlait du sanctuaire de son corps. Aussi, quand il se réveilla d’entre les morts, ses disciples se rappelèrent qu’il avait dit cela ; ils crurent à l’Écriture et à la parole que Jésus avait dite.

 – Acclamons la Parole de Dieu.

Prier le psaume 45.

Le psaume glorifie « la ville de Dieu ». Dieu s’y tient et Dieu la secourt.

Le Fleuve, ses bras réjouissent la ville de Dieu, la plus sainte des demeures du Très-Haut.

Dieu est pour nous refuge et force, secours dans la détresse, toujours offert.
Nous serons sans crainte si la terre est secouée, si les montagnes s’effondrent au creux de la mer.

Le Fleuve, ses bras réjouissent la ville de Dieu, la plus sainte des demeures du Très-Haut.
Dieu s’y tient : elle est inébranlable ; quand renaît le matin, Dieu la secourt.

Il est avec nous, le Seigneur de l’univers ; citadelle pour nous, le Dieu de Jacob !
Venez et voyez les actes du Seigneur, Il détruit la guerre jusqu’au bout du monde.