Confinement : jour 6

7 novembre 2020

Samedi 7 novembre. Confinement-Jour 6.

Lire et méditer la première lecture : lettre de saint Paul apôtre aux Philippiens, 4, 10-19.

Lors de ce qu’on appelle le « deuxième voyage missionnaire », après avoir traversé, en compagnie de Silas et de Timothée, toute l’Asie Mineure jusqu’à Troas, Paul était passé sur le continent européen. La première ville évangélisée par eux a été Philippes, en Macédoine, puis ils sont allés à Thessalonique et Bérée. Mais Paul a dû fuir et il est descendu dans le sud, en Achaïe. Il a fait un court séjour à Athènes et de là il est allé à Corinthe, où il a séjourné un an et demi. Vers la fin de ce séjour Paul a comparu devant le proconsul Gallion. Au cours de la détention qui précède le procès, Paul a reçu un soutien financier de la part de l’Eglise de Philippes, porté par l’un des siens, Epaphrodite. C’est dans ce contexte qu’il écrit la lettre. Il remercie et félicite les Philippiens. Tout en soulignant que quelle que soit sa situation, il annonce l’évangile. Ce texte est très riche. Beaucoup d’expressions sont à relever. A vous de repérer celles qui vous parlent le plus !

Frères, j’ai éprouvé une grande joie dans le Seigneur à voir maintenant refleurir vos bonnes dispositions pour moi : elles étaient bien vivantes, mais vous n’aviez pas occasion de les montrer. Ce ne sont pas les privations qui me font parler ainsi, car j’ai appris à me contenter de ce que j’ai. Je sais vivre de peu, je sais aussi être dans l’abondance. J’ai été formé à tout et pour tout : à être rassasié et à souffrir la faim, à être dans l’abondance et dans les privations. Je peux tout en celui qui me donne la force. Cependant, vous avez bien fait de vous montrer solidaires quand j’étais dans la gêne. Vous, les Philippiens, vous le savez : dans les premiers temps de l’annonce de l’Évangile, au moment où je quittais la Macédoine, je n’ai eu ma part dans les recettes et dépenses d’aucune Église, excepté la vôtre. À Thessalonique déjà, vous m’avez envoyé, et même deux fois, ce dont j’avais besoin. Je ne recherche pas les dons ; ce que je recherche, c’est le bénéfice qui s’ajoutera à votre compte. J’ai d’ailleurs tout reçu, je suis dans l’abondance ; je suis comblé depuis qu’Épaphrodite m’a remis votre envoi : c’est comme une offrande d’agréable odeur, un sacrifice digne d’être accepté et de plaire à Dieu. Et mon Dieu comblera tous vos besoins selon sa richesse, magnifiquement, dans le Christ Jésus. – Parole du Seigneur.

Prier le psaume 111.

Le psaume affirme que celui qui partage, qui donne au pauvre « à pleines mains », est un « juste » et que Dieu le soutiendra. Soyons généreux dans la prière comme dans le partage !

Heureux qui craint le Seigneur !

Heureux qui craint le Seigneur, qui aime entièrement sa volonté !
Sa lignée sera puissante sur la terre ; la race des justes est bénie.

L’homme de bien a pitié, il partage ; il mène ses affaires avec droiture.
Cet homme jamais ne tombera ; toujours on fera mémoire du juste.

Son cœur est confiant, il ne craint pas. À pleines mains, il donne au pauvre ;
A jamais se maintiendra sa justice, sa puissance grandira, et sa gloire !