Mardi 24 novembre 2020. Confinement-Jour 23.

Lire le texte de l’Apocalypse selon saint Jean 14, 14-19.

Moi, Jean, j’ai vu : et voici une nuée blanche, et sur cette nuée, quelqu’un siégeait, qui semblait un Fils d’homme. Il avait sur la tête une couronne d’or et, à la main, une faucille aiguisée. Un autre ange sortit du Sanctuaire. Il cria d’une voix forte à celui qui siégeait sur la nuée : « Lance ta faucille et moissonne : elle est venue, l’heure de la moisson, car la moisson de la terre se dessèche. » Alors, celui qui siégeait sur la nuée jeta la faucille sur la terre, et la terre fut moissonnée. Puis un autre ange sortit du Sanctuaire qui est dans le ciel ; il avait, lui aussi, une faucille aiguisée. Un autre ange encore sortit, venant de l’autel ; il avait pouvoir sur le feu. Il interpella d’une voix forte celui qui avait la faucille aiguisée : « Lance ta faucille aiguisée, et vendange les grappes de la vigne sur la terre, car les raisins sont mûrs. » L’ange, alors, jeta la faucille sur la terre, il vendangea la vigne de la terre et jeta la vendange dans la cuve immense de la fureur de Dieu.

– Parole du Seigneur.

« La cuve immense de la fureur de Dieu ». Aujourd’hui, les commentateurs, choqués par l’expression, cherchent des interprétations. Par exemple, on « situe » le texte ou bien on parle du « genre littéraire » dont relève l’Apocalypse de Jean. Mais, la violence du texte demeure. Et ma conviction est qu’une « interprétation » ne suffit pas. Il faut une « critique ». Il faut même parler de « réfutation ». De la même manière que l’islam est appelé à « purifier » ses textes, nous avons à purifier les nôtres.

Prier le psaume 95.

J’aime ce « jugement » de Dieu où les arbres des forêts dansent de joie devant la face du Seigneur ! Une véritable antidote au texte de l’Apocalypse.

Il vient, le Seigneur, il vient pour juger la terre.

Allez dire aux nations : « Le Seigneur est roi ! » Le monde, inébranlable, tient bon.
Il gouverne les peuples avec droiture. Joie au ciel ! Exulte la terre !

Les masses de la mer mugissent, la campagne tout entière est en fête.

Les arbres des forêts dansent de joie devant la face du Seigneur,

car il vient, car il vient pour juger la terre.

Le Seigneur vient pour juger la terre.

Il jugera le monde avec justice, et les peuples selon sa vérité !