Confinement : jour 13

14 novembre 2020

Samedi 14 novembre. Confinement jour 13.

Lire la troisième lettre de saint Jean.

Hier nous avons lu la deuxième lettre de Jean, nous lisons aujourd’hui la troisième. Elle a même format, elle est du même auteur et elle est écrite dans le même contexte, mais au lieu d’être envoyée à l’Eglise locale, elle est envoyée à l’un de ses responsables, Gaïos. Et elle dénonce nommément un certain Diotréphès. Le passage choisi par le lectionnaire, que j’ai mis en gras et qui est assez court, évoque l’accueil à faire aux chrétiens qui voyagent, mais qui ne sont pas de simples voyageurs, mais des missionnaires : c’est pour le « nom » de Dieu qu’ils se sont mis en route. Cela atteste une pratique ecclésiale de ce temps. Aujourd’hui, sachons accueillir dans notre communauté nos frères qui déménagent pour des raisons pratiques, mais qui sont croyants et veulent s’intégrer.

Moi, l’Ancien, à Gaïos, le bien-aimé, que j’aime en vérité. Bien-aimé, je prie pour qu’en toutes choses tu ailles bien et que tu sois en bonne santé, comme c’est déjà le cas pour ton âme. J’ai eu beaucoup de joie quand des frères sont venus et qu’ils ont rendu témoignage à la vérité qui est en toi : ils ont dit comment tu marches dans la vérité. Rien ne me donne plus de joie que d’apprendre que mes enfants marchent dans la vérité. Bien-aimé, tu agis fidèlement dans ce que tu fais pour les frères, et particulièrement pour des étrangers. En présence de l’Église, ils ont rendu témoignage à ta charité ; tu feras bien de faciliter leur voyage d’une manière digne de Dieu. Car c’est pour son nom qu’ils se sont mis en route sans rien recevoir des païens. Nous devons donc apporter notre soutien à de tels hommes pour être des collaborateurs de la vérité. J’ai écrit une lettre à l’Église ; mais Diotréphès, qui aime tant être le premier d’entre eux, ne nous accueille pas. Alors si je viens, je dénoncerai les œuvres qu’il accomplit : il se répand en paroles méchantes contre nous ; non content de cela, il n’accueille pas les frères ; et ceux qui voudraient le faire, il les en empêche et les chasse de l’Église. Bien-aimé, n’imite pas le mal, mais le bien. Celui qui fait le bien vient de Dieu ; celui qui fait le mal n’a pas vu Dieu. Quant à Démétrios, il fait l’objet d’un bon témoignage de la part de tous et de la vérité elle-même ; nous aussi, nous lui rendons témoignage, et tu sais que notre témoignage est vrai. J’aurais bien des choses à t’écrire, mais je ne veux pas le faire avec l’encre et la plume. J’espère te voir bientôt, et nous nous parlerons de vive voix. La paix soit avec toi ! Les amis te saluent. Et toi, salue les amis, chacun par son nom.

Prier le psaume 111.

Comme hier, le psaume est une prière de béatitude : « Heureux qui craint le Seigneur … » Et il précisé : « homme je justice, de tendresse et de pitié ».

Heureux qui craint le Seigneur.

Heureux qui craint le Seigneur, qui aime entièrement sa volonté !
Sa lignée sera puissante sur la terre ; la race des justes est bénie.

Les richesses affluent dans sa maison : à jamais se maintiendra sa justice.
Lumière des cœurs droits, il s’est levé dans les ténèbres, homme de justice, de tendresse et de pitié.

L’homme de bien a pitié, il partage ; il mène ses affaires avec droiture.
Cet homme jamais ne tombera ; toujours on fera mémoire du juste.