Confinement : jour 11

12 novembre 2020

Jeudi 12 novembre 2020. Confinement Jour 11.

Lire la lettre de saint Paul apôtre à Philémon

La lecture commence au verset 7 et s’arrête au verset 20. Il manque, donc, les six premiers versets et les trois derniers. On peut dire que c’est bête de ne pas donner le texte tout entier ! Pour le contexte, c’est assez simple. Paul a accueilli et converti un esclave en fuite : Onésime, et il écrit à son maître, Philémon, qu’il avait converti et baptisé. Paul ne se contente pas d’informer Philémon de la situation. Il renvoie Onésime à son maître en l’exhortant avec beaucoup de délicatesse à l’émanciper. Si vous le pouvez, prenez vos bibles, lisez l’introduction de la lettre à Philémon et lisez-la en entier !

Bien-aimé, ta charité m’a déjà apporté beaucoup de joie et de réconfort, car grâce à toi, frère, les cœurs des fidèles ont trouvé du repos. Certes, j’ai dans le Christ toute liberté de parole pour te prescrire ce qu’il faut faire, mais je préfère t’adresser une demande au nom de la charité : moi, Paul, tel que je suis, un vieil homme, et, qui plus est, prisonnier maintenant à cause du Christ Jésus, j’ai quelque chose à te demander pour Onésime, mon enfant à qui, en prison, j’ai donné la vie dans le Christ. Cet Onésime (dont le nom signifie « avantageux ») a été, pour toi, inutile à un certain moment, mais il est maintenant bien utile pour toi comme pour moi. Je te le renvoie, lui qui est comme mon cœur. Je l’aurais volontiers gardé auprès de moi, pour qu’il me rende des services en ton nom, à moi qui suis en prison à cause de l’Évangile. Mais je n’ai rien voulu faire sans ton accord, pour que tu accomplisses ce qui est bien, non par contrainte mais volontiers. S’il a été éloigné de toi pendant quelque temps, c’est peut-être pour que tu le retrouves définitivement, non plus comme un esclave, mais, mieux qu’un esclave, comme un frère bien-aimé : il l’est vraiment pour moi, combien plus le sera-t-il pour toi, aussi bien humainement que dans le Seigneur. Si donc tu estimes que je suis en communion avec toi, accueille-le comme si c’était moi. S’il t’a fait du tort ou s’il te doit quelque chose, mets cela sur mon compte. Moi, Paul, j’écris ces mots de ma propre main : c’est moi qui te rembourserai. Je n’ajouterai pas que toi aussi, tu as une dette envers moi, et cette dette, c’est toi-même. Oui, frère, donne-moi cette satisfaction dans le Seigneur, fais que mon cœur trouve du repos dans le Christ.

– Parole du Seigneur.

Prier le psaume 145.

Le psaume dit : « Le Seigneur délie les enchaînes ». C’est pourquoi il a été choisi après la lecture de Philémon. Mais, nous aussi, il nous délie !

Heureux qui s’appuie sur le Seigneur notre Dieu.

Le Seigneur garde à jamais sa fidélité, il fait justice aux opprimés.

Aux affamés, il donne le pain ; le Seigneur délie les enchaînés.

Le Seigneur ouvre les yeux des aveugles, le Seigneur redresse les accablés,

Le Seigneur aime les justes, le Seigneur protège l’étranger.

Il soutient la veuve et l’orphelin, il égare les pas du méchant.

D’âge en âge, le Seigneur régnera : ton Dieu, ô Sion, pour toujours !