Confinement : jour 10

11 novembre 2020

Mercredi 11 novembre. Confinement Jour 10.

Lire l’Évangile.

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc (17, 11-19).

En ce temps-là, Jésus, marchant vers Jérusalem, traversait la région située entre la Samarie et la Galilée. Comme il entrait dans un village, dix lépreux vinrent à sa rencontre. Ils s’arrêtèrent à distance et lui crièrent : « Jésus, maître, prends pitié de nous. » A cette vue, Jésus leur dit : « Allez vous montrer aux prêtres. » En cours de route, ils furent purifiés. L’un d’eux, voyant qu’il était guéri, revint sur ses pas, en glorifiant Dieu à pleine voix. Il se jeta face contre terre aux pieds de Jésus en lui rendant grâce. Or, c’était un Samaritain. Alors Jésus prit la parole en disant : « Tous les dix n’ont-ils pas été purifiés ? Les neuf autres, où sont-ils ? Il ne s’est trouvé parmi eux que cet étranger pour revenir sur ses pas et rendre gloire à Dieu ! » Jésus lui dit : « Relève-toi et va : ta foi t’a sauvé. »

 – Acclamons la Parole de Dieu.

Les lépreux pratiquent la distanciation ! Ils se tiennent à distance de Jésus et pour se faire entendre ils crient. Jésus répond en leur disant d’aller faire constater leur guérison aux prêtres. C’est ainsi que l’on pratiquait alors en Israël. Ils partent et, en route, ils sont guéris. Peut-être sont-ils tous allés jusqu’aux prêtres. Cela n’est pas dit. En tout cas, il y en a un, un seul, qui revient vers Jésus. Il glorifie Dieu, il rend grâce. C’est assez spectaculaire : il se jette à terre devant Jésus ! Alors Jésus souligne que lui seul, un « étranger », rend grâce. En fait sa situation de samaritain le portait plus facilement à reconnaître en Jésus le vrai prêtre, celui qui intercède entre Dieu et les hommes, celui qui ne se contente pas de constater la guérison, mais guérit. Car en allant vers Jésus il a obéi à l’ordre de Jésus d’aller se montrer aux prêtres.

Prier le psaume 22.

Le Seigneur est mon berger : rien ne saurait me manquer.

Le Seigneur est mon berger : je ne manque de rien.
Sur des prés d’herbe fraîche, il me fait reposer.

Il me mène vers les eaux tranquilles et me fait revivre ;
il me conduit par le juste chemin pour l’honneur de son nom.

Si je traverse les ravins de la mort, je ne crains aucun mal,
car tu es avec moi : ton bâton me guide et me rassure.

Tu prépares la table pour moi devant mes ennemis ;
tu répands le parfum sur ma tête, ma coupe est débordante.

Grâce et bonheur m’accompagnent tous les jours de ma vie ;
j’habiterai la maison du Seigneur pour la durée de mes jours.

Nous connaissons bien ce psaume. C’est un très beau psaume de louange, très poétique. Sachons louer celui qui notre berger, celui auquel, chacun de nous, peut dire : « Tu es mon berger ! »